Ces paroles qui nous ont touchés ...
On ne choisit pas de venir en chambre d'hôtes pour la seule nécessité de trouver un logement, mais aussi pour trouver un accueil, un lieu de partage.
Nos hôtes nous laissent parfois trace de ce partage et leurs quelques mots, souvent, nous touchent:
"Ici, on aimerait que le temps s'arrête pour profiter encore et encore de ce lieu magique et calme et de cette belle nature environnante..."
Catherine et Benoit, 24-07-2016
"Troncs dressés, comme des piliers fiers,
couverts de lierres enchevêtrés,
témoins sans gloire
d'un monument végétal disparu
socles indifférents aux , aux effleurements,
aux battements d'ailes sur l'étang
troncs sans écorce
troncs sans panache
à l'ombre rétrécie,
fendus, troués, colonisés,
hospitaliers jusqu'au retour de la terre"
Frédérique, 24-03-2016
"suspension heureuse, joyeuse; accompagnés et inspirés par la force des éléments et un lieu unique, de toute beauté".
Laurence et Alain, 15-11-2015
"Le conte du coq hardi, la source, le jardin illustrant nos rêves depuis notre première venue chez vous: il nous fallait retrouver un lien fort avec la maison de l'artiste et du philosophe. Epissure, Manet, Sand... tous les arts se conjuguent à la Petite Madeleine. Et que dire des grenouilles montreuilloises et de la gastronomie du pays ..."
Sandrine et Patrick, 25-10-2013
"Jean-Baptiste de la Quintinie disait que le meilleur fertilisant d'un jardin était le pas du jardinier... Alors, que dire de ce jardin ? Combien de pas l'ont nourri ? Combien de regards bienveillants l'ont élevé ?
Puis, un jardin où la grande berce du Caucase trouve sa place est forcément un lieu d'exception. Je n'y trouve que peu de plantes alimentaires... mais combien ce jardin nourrit l'âme et les yeux de ceux qui ont eu la chance d'y passer. Merci pour le partage."
Natalia et Luc, Luxembourg 31-07-2016
Huit gardiens sans tête veillent sur la maison
Ici le silence se murmure comme le souffle d'un géant endormi
L'instant noble s'impose au tumulte et s'assure de la bienvenue
L'état du songe semble me happer dès l'arrivée
Me proposant aussitôt une ronde de buis enfantine
Plus tard une chambre de verdure entourera ma paisible couche
Comme le ruisseau qui borde les nuits tranquilles des dormeurs de passage
Au détour des allées vrillées
Mon esprit s'amuse à travers un camaïeu de verts et de nacres
Et je retrouve le chemin d'un calme espéré
Les bambous lassifs prennent leur bain de soleil
Le jardin et l'atelier parlent du labeur de ses artisans
L'un et l'autre redessinant le trait effacé de la toile et du végétal
Plus loin une porte est entrouverte mais le secret se tait
Prisonnier des herbes en liberté
La statue fait mine d'attendre le mot de passe
Juste assez pour éveiller mes sens plein de curiosité
La souche enveloppe les confidences ou accueille les romantiques à la lanterne
Oui l'endroit est a croqué... La Madeleine !
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Nous irons déambuler dans les ruelles de Montreuil
Qui ont sues les chausses-trappes et les baisers volés
MA'O à la Petite Madeleine
27 juillet 2016